#ActAnyway

Je l’ai fait! (English version)

Découvrir notre liberté d’agir en présence d’émotions et de pensées qui semblent nous contrôler.

Quand c’est important pour soi, parvenir à laisser le bouillonnement en nous et faire tout de même ce qui compte.

Partagez ici ces moments au cours desquels vous avez désobéï à vos émotions ou à vos pensées, et ce qui vous en a donné la force.

Ces témoignages sont autant d’inspiration pour les autres, de preuves qu’un chemin de liberté existe, à condition de changer de cap et de viser ce qui compte vraiment pour soi, au lieu de chercher à se protéger sans cesse de ses émotions et de ses pensées.

Ce jour-là, mes deux grands

Ce jour-là, mes deux grands enfants m’avaient invitée à déjeuner sur une jolie terrasse ensoleillée, choisis spécialement pour me faire plaisir. Mais sous la table, l’arrivée de plusieurs pigeons réveillait ma vieille phobie, peur intense irrationnelle qu’ils me frôlent de leurs plumes. Mon corps voulait bondir de ma chaise, fuir la situation comme tant de fois auparavant. Pourtant, je ne voulais pas gâcher ce déjeuner. Alors, tout en restant sur mes gardes, j’ai choisi de concentrer mon attention sur les visages et les sourires de mes enfants, et plus encore, sur ce moment qui avait tant d’importance pour moi. Depuis, j’ai découvert qu’on peut cohabiter avec la peur, rester là, et savourer pleinement un instant précieux.

claire

Ma belle-mère, se remettant tout

Ma belle-mère, se remettant tout juste d’un cancer, a perdu en autonomie et a besoin d’aide dans sa vie quotidienne. Ses enfants décident de se relayer l’été pour qu’elle passe des vacances en Bretagne. Mais quand je l’aide, c’est une pluie de reproches. « Tu mets trop de pommes de terre dans ton gratin, ça ne va pas du tout ! ». « Encore des fruits au dessert, j’en ai assez ! ». « Il n’y a pas assez de sel dans tes plats ! ». Dès le petit déjeuner, je suis tendue comme un arc. Et quand sa mauvaise humeur tombe sur mes enfants, je vois encore plus rouge. Que faire : prendre mes valises et partir ? Ne plus rien faire et la laisser se débrouiller seule ? Je m’isole et pense à la souffrance de ma belle-mère qui vit seule, à mon mari et mes enfants qui ont besoin de moi… Je retourne à la cuisine, reprends la tâche que j’avais laissée, apaisée, consciente que ces moments sont utiles à ceux que j’aime.

Tiana

J’ai quitté quelqu’un que j’aimais.

J’ai quitté quelqu’un que j’aimais.
J’étais malheureuse mais je n’arrivais pas à quitter une personne que j’aimais encore.
Un matin j’ai décidé de mettre toutes mes émotions difficiles dans ma valise et de prendre la route pour ma liberté.
Sur le chemin, je savais que ma tristesse, mon désespoir et mes inquiétudes étaient avec moi sur le siège passager de ma voiture. En arrivant chez mes amis, j’ai posé la valise à côté de mon lit et je me suis mise sous la couette pour y trouver du réconfort. Petit à petit j’ai ajouté dans ma valise de nouvelles choses, comme de l’espoir, des projets et de l’auto-compassion. Quand je suis repartie, ma valise était plus remplie. J’ai pu la déballer dans un nouveau chez moi, dans lequel j’ai construit une vie qui m’épanouie aujourd’hui pleinement.

Laé

J’ai laissé mes pensées auto-évaluatives

J’ai laissé mes pensées auto-évaluatives de côté, quand on m’a proposé d’animer une formation (sur un modèle de psycho-éducation) qui me tenait à cœur. « Tu n’es pas légitime », « Seras-tu à la hauteur ? »… . Toutes ces pensées spontanées qui n’amènent pas d’enseignements particuliers sur la question posée (accepter ou refuser la proposition de formation), et qui court-circuitent l’action vers une valeur désirée (être un soignant compétent, engagé…). J’ai donné la formation malgré le stress et la persistance de certaines pensées. Ce sont-elles modifiées une fois la formation donnée ? Mystère… mais j’ai été pleinement satisfait d’avoir pu vivre cette expérience de formateur.

Jean-Marie

J’ai pris ma peur de

J’ai pris ma peur de l’avion sous le bras pour emmener mon fils jusqu’en Espagne. Ma motivation : me rapprocher encore un peu plus de mon fils en ajoutant une pierre supplémentaire à l’édifice de nos souvenirs communs.

Maverick

Quand nous sommes arrivés pour

Quand nous sommes arrivés pour voir le feu d’artifices, il n’y avait pas beaucoup de monde, mais petit à petit nous avons été pour ainsi dire encerclés. Ca a commencé à me faire très peur et je n’arrêtais pas de me dire que si je commençais à mal respirer je pourrais lui demander qu’on parte. Au moins 100 fois je me suis dit que j’allais lui demander de partir, j’avais de plus en plus peur. Mais je me suis dit qu’elle aimait les feux d’artifices et qu’elle serait très déçue qu’on parte sans le voir. Je me suis accrochée à l’idée que je restais pour elle et pour notre amitié. Au final, j’ai eu très peur, et on a vu le feu d’artifice.

Hermione

Spinner d’envoi de formulaire Strong Testimonials.

Obligatoire

I did it!

Discovering our freedom to act, even in the presence of emotions and thoughts that seem to control us.

When something truly matters to us, it's about allowing the inner turmoil to be there—and still doing what really counts.

Share here the moments when you disobeyed your emotions or your thoughts, and what gave you the strength to do so.

These testimonies are a source of inspiration for others—evidence that a path to freedom exists, provided we change course and aim for what truly matters to us, instead of constantly trying to protect ourselves from our thoughts and emotions.