Eviter la fusion avec son modèle théorique (et rire un peu)

Il existe une soirée très prisée au cours de chaque congrès mondial de psychologie contextuelle (la branche de la psychologie qui englobe la thérapie d’acceptation et d’engagement et la théorie des cadres relationnels). Cette soirée s’appelle les ‘Follies’.

Il s’agit, pour qui veut, de monter sur scène et de se moquer du modèle, de ses gimmicks, de ses têtes d’affiches, par des sketchs, des chansons, des parodies. On rigole bien, et on se rappelle que si nous travaillons à des choses sérieuses, on le fait sans se prendre trop au sérieux (voir le dernier paragraphe de cette page pour une analyse plus technique des Follies).

Vous pouvez voir un exemple parmi d’autres avec cette vidéo parodique, ou encore cette chanson à propos de la fusion (si votre anglais est un peu rouillé, faites apparaître les sous-titres anglais, ça aide bien).

Nos modèles théoriques sont des outils. Il ne faut ni les sacraliser, ni les défendre comme des vérités absolues, mais s’en servir tant qu’ils nous sont utiles pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Ni plus, ni moins.

Bref, trêve de blabla, dans la psychologie contextuelle, on n’est jamais contre un peu d’autodérision. Alors, allez jeter un œil à cette magnifique critique parodique de la théorie des cadres relationnels. Pour être honnête, j’ignore s’il s’agit d’une moquerie au premier degré ou d’autodérision par quelqu’un qui travaille sur la théorie des cadres relationnels, mais ce n’est pas mon souci : c’est drôle et c’est le principal !

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